Les français accros aux médias sociaux

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« Il y a six mois, on notait une large suprématie des moteurs de recherche comme sources prioritaires d’information sur Internet », se souvient Cyrille Chaudoit, directeur associé de Scanblog, agence de veille en e- réputation , lorsqu’il présentait la première vague de son étude “Les Français face aux médias sociaux et l’e-réputation”.


Mais sur cette seconde vague, dévoilée lundi 8 novembre 2010, l’étude constate un inversement de tendance. En effet, si un sondé sur deux se sert avant tout des moteurs de recherche, et notamment de Google , pour accéder à l’information, les médias sociaux deviennent la deuxième source favorite d’information avec 13% (contre 2% lors de la première vague de l’étude), ex æquo avec la presse en ligne.

Qu’en déduire? Que les réseaux sociaux, et surtout Facebook , font trembler les audiences de Google. Selon une étude de l'institut d'audit ComScore dévoilée le week-end dernier, les Américains ont passé 41,8 millions de minutes sur Facebook en août 2010, contre 39,6 millions pour Google. Déjà, au printemps dernier, une étude réalisée par la société Hitwise et publiée dans les colonnes du Financial Times avait observé pour la première fois que Facebook était devenu le site le plus consulté en audience devant le moteur de recherche Google. Une tendance qui contrarie ce dernier puisqu’il vient d’interdire aux utilisateurs du réseau social d'importer la base de contacts des utilisateurs de Gmail. Et si Google invoque comme raison la protection des données personnelles, il pourrait également s’agir de remédier à la perte de vitesse qu’il accuse face à Facebook.

Il faut admettre que Facebook a la cote. Selon le sondage de Scanblog, 40% des interrogés utilisent régulièrement les médias sociaux (en hausse de six points par rapport à la première vague de l’étude il y a six mois). Parmi eux, près de 75% fréquentent Facebook. Les autres médias sociaux ne sont pas en reste, à l’image de Twitter (20%, soit une hausse de huit points par rapport à la première vague). De même, 56% des utilisateurs d’Internet s’expriment grâce aux médias sociaux, soit une augmentation de six points en six mois.

Méthodologie Scanblog: recueil on line du 1er au 7 octobre 2010 sur un échantillon de 1.010 personnes en France âgés de 16 ans et plus, par la méthode des quotas (âge, sexe, CSP du chef de famille, zone géographique, taille d'agglomération).

Source : http://www.e-marketing.fr/Article-A-La-Une/Les-Fran-ais-accros-aux-medias-sociaux-2007.htm?xtor=EPR-4&XType=XTM&isn=09%2F11%2F2010


Stratégie de niche pour Sanofi-Aventis

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Le laboratoire pharmaceutique français Sanofi-Aventis veut racheter l’américain Genzyme pour 18 milliards de dollars, parce que Genzyme est une proie tentante pour un grand laboratoire comme Sanofi. C’est l’un des leaders mondiaux des biotechnologies, qui est LE secteur en plein boom de la pharmacie.


Il s’est spécialisé dans le traitement des maladies rares. C’est aussi une entreprise fragilisée suite à des problèmes de production, et son patron qui l’a fondée il y a trente ans doit passer la main. Chris Viehbacher, le patron germano-canadien du groupe français, lorgnait cette perle depuis des mois. Hier, il a enfin envoyé sa proposition de rachat. Pour une belle somme, puisque les achats d’une telle ampleur réalisés par les groupes français ces dernières années se comptent sur les doigts d’une seule main.

Il est évidemment trop tôt pour dire si cette opération va réussir. Pour l’instant, les dirigeants de Genzyme n’ont pas dit non. C’est sans doute le signe que l’on discute le bout de gras, c’est-à-dire le prix auquel pourrait se conclure l’opération. Le célèbre raider Carl Icahn, bon pied bon œil à 76 ans, qui détient 5% de Genzyme, ferait 30% de plus-value en trois ans au prix proposé, ce qui n’est pas si mal. Les actionnaires du groupe américain vont logiquement tenter de faire monter le prix. Mais certains actionnaires de Sanofi ont fait savoir hier qu’ils verraient d’un mauvais œil une surenchère.

Genzyme a dans ses tuyaux des médicaments prometteurs contre la sclérose en plaque, le cholestérol ou certains cancers. Si l’opération réussit, ça donnerait un peu d’oxygène à Sanofi. Car la vie devient de plus en plus compliquée pour les grands labos. D’abord, il est difficile de trouver de nouveaux médicaments efficaces – les « faciles à trouver », on les a déjà trouvés ! Ensuite, les autorités publiques ne cessent de renforcer leurs exigences sur la qualité des médicaments et sur leurs effets secondaires. Elles n’hésitent pas à retoquer des médicaments, comme Sanofi en a fait l’amère expérience avec sa pilule anti-obésité. Enfin, il y a un problème d’argent. L’assurance maladie, qu’elle soit publique comme en France ou privée dans d’autres pays, doit faire des économies. Et ça passe par de rugueuses négociations sur les prix.

Les laboratoires ont néanmoins des médicaments qui leur rapportent beaucoup d’argent. Ils ont même un nom : on les appelle les « blockbusters », comme les films qui rapportent plus d’un milliard de dollars. Sanofi a par exemple le « Lovenox », un anticoagulant pour lutter contre le risque de thrombose, et le « Plavix » pour prévenir et traiter certains infarctus. Mais ces médicaments coûtent très cher à mettre au point. Quand le brevet tombe, des concurrents cassent aussitôt les prix en fabriquant des génériques – et les brevets tombent de plus en plus vite. Chris Viehbacher veut donc carrément se passer des blockbusters pour se renforcer sur des médicaments réservés à de petits groupes de malades, où la concurrence est moins vive. L’américain Genzyme s’inscrit parfaitement dans cette stratégie. Reste à savoir si cette politique de niche permettra à Sanofi de rester un grand groupe pharmaceutique.

Jean-Marc VITTORI


Carrefour se convertit à la publicité comparative

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Le distributeur lance une campagne nationale de publicité comparant les prix de vingt-cinq de ses produits avec ceux de Lidl et de Leader Price. Ce revirement stratégique vise à améliorer l'image de l'enseigne.


Le ton monte d'un cran dans la guerre des prix entre distributeurs. Carrefour a lancé ce mardi sa première campagne nationale de publicité comparative. Dans ses panneaux d'affichage et ses placards dans la presse quotidienne régionale, l'enseigne compare les prix affichés dans ses hypermarchés et ses supermarchés Carrefour Market avec ceux des hard discounters Lidl et Leader Price. D'après ses relevés sur un panier de 25 «produits du quotidien», Lidl est 3% plus cher, et Leader Price 23% plus cher.

Cette campagne constitue en soi un événement puisque Carrefour s'est jusqu'ici toujours refusé à faire de la publicité comparative. Mieux: elle a systématiquement attaqué en justice les concurrents qui s'y essayaient. Le distributeur a notamment poursuivi Leclerc en 2006 quand ce dernier avait lancé son comparateur de prix en ligne.

Ce revirement intervient alors que Carrefour est en procès avec Leader Price, l'enseigne de hard discount du groupe Casino, à la suite d'une campagne de publicité comparative du mois d'avril. Leader Price y comparait les tarifs de 49 de ses produits avec ceux de Leclerc et Carrefour, présentés comme plus chers de 22 et 34%. Fin septembre, le tribunal de commerce de Paris a condamné Leader Price à payer 300.000 euros de dommages et intérêts pour «concurrence déloyale» et «slogans trompeurs». L'enseigne a fait appel.

L'offensive de Carrefour prouve à quel point son image-prix est cruciale pour l'enseigne. «La publicité comparative intéresse de plus en plus les consommateurs, reconnaît Gérard Castries, directeur du marketing de Carrefour France. Cette campagne est un début. On va continuer à mesure que notre image-prix s'améliore.»

Nouveaux procès en perspective

Pas certains que les consommateurs se retrouvent dans le maquis des publicités comparatives, Leclerc, Leader Price et Carrefour prétend chacun, preuve à l'appui, être le moins cher de tous. Pour ne rien arranger, les méthodes de comparaison de chaque enseigne risquent de plonger les consommateurs dans un océan de perplexité.

Surtout, elles devraient aussi d'alimenter la chronique judiciaire dans les prochains mois. Dans son jugement concernant la publicité de Leader Price, le tribunal avait notamment reproché la comparaison d'une trentaine de catégories de produits qui ne pouvaient «en aucun cas» être considérés comme «représentatifs de la consommation des ménages». Pas sûr que les 25 produits retenus par Carrefour échappent à la même critique.

De même, les produits comparés sont-ils de qualité identique? Selon certains observateurs, Carrefour a comparé des produits de sa gamme discount avec ceux de gammes supérieures chez Lidl ou Leader Price. D'où la différence de prix. «Faux, rétorque Gérard Castries, nous avons comparé nos produits d'entrée de gamme avec ceux de nos concurrents, sur la base d'un standard de qualité minimum proposé par le hard discount allemand, et non pas les produits premiers prix, qui sont de qualité moindre.» Les débats ne font que commencer.

Planet, un risque pour l'image prix

Que Carrefour se lance finalement dans la publicité comparative n'est sans doute pas un hasard. Outre le fait que l'enseigne souffre de la concurrence de Leclerc, devenu leader en France sur le format hypermarché, grâce notamment à son comparateur de prix qui lui a largement bénéficié depuis 2006, Carrefour mise gros avec son nouveau concept d'hyper «Planet» présenté début septembre à Lyon et qui doit être déployé. La mise en scène de l'offre s'y apparente à une montée en gamme qui risque de mettre à mal tout le travail de Carrefour pour améliorer son image prix.

Source:http://www.lefigaro.fr/societes/2010/10/19/04015-20101019ARTFIG00620-carrefour-se-convertit-a-la-publicite-comparative.php

L'image-prix des enseignes est bel et bien le nerf de la guerre entre les distributeurs ! Carrefour se lance dans la publicité comparative pour améliorer son image-prix et rester compétitif vis à vis du hard-discount... C'est aussi l'occasion de rappeler au marché que Carrefour  se positionne sur les prix-bas, meme si l'enseigne lance en parallèle un concept premium avec Planet...


Repenser la relation avec les clients

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La banalisation des médias interactifs et sociaux incite les entreprises à remettre à plat la manière dont ils recrutent et fidélisent leurs clients. Les retombées de la crise sur la consommation les y poussent aussi. Etat des lieux et dernières évolutions.

Des consommateurs de plus en plus exigeants dans leurs attentes de reconnaissance individuelle. Un contexte de crise incitant les entreprises à chouchouter davantage leurs clients fidèles et réguliers - ceux qui contribuent le plus à leurs marges.


Ajoutez la banalisation d'Internet et des réseaux sociaux qui multiplient à l'infini les points de contact entre consommateurs et marques. Il est loin le temps où ces dernières s'adressaient à eux via l'affichage et la pub dans les grands médias, radio, télé, presse ou à travers la distribution de points de fidélité et bons d'achat. Pour les spécialistes de la gestion de la relation client (CRM, « customer relationship management ») l'heure est à la remise à plat et à l'« intégration multicanaux ».

Le terme consacré par les professionnels pour évoquer la capacité des marques et enseignes de se doter d'une « vision à 360° » de leurs consommateurs, quels que soient les « canaux » de relations utilisés : centre d'appels, Internet, téléphones mobiles, lieux de vente physiques… « Pour les annonceurs, la problématique, c'est de suivre la migration de la relation client vers l'Internet et le mobile », résume Jean Derreumaux, cofondateur du groupe ETO, venu du marketing direct et qui propose du conseil relationnel et numérique aux grandes enseignes spécialisées (Sephora, Leroy Merlin), à la grande consommation et à l'automobile.

 

Cibler et profiler

Matières premières du CRM, toutes ces données que nous laissons un peu partout, adresses physiques ou électroniques. Et surtout la masse de renseignements sur nos goûts et préférences exprimées à travers le contenu des paniers d'achats sur le Web et dans les Caddies de supermarchés. Sans oublier les messages (« posts ») livrés sur les réseaux sociaux comme Facebook. Cette mine d'informations, des algorithmes mathématiques permettent de les exploiter pour nous « profiler ». Pionniers dans ce domaine, les sites marchands Amazon ou Priceminister sont passés maîtres dans leur utilisation avec ces « recommandations » ciblées : si vous avez aimé ce vin ou ce livre, nos autres clients qui partagent vos goûts ont aussi acheté tel ou tel produit… Bien exploitées, elles permettent d'adresser le bon message au bon moment aux consommateurs, via courrier papier, e-mails ou SMS. On peut aussi utiliser le Web et le mobile pour générer du trafic physique dans les points de vente. Exemple lors des 3 J des Galeries Lafayette. « La géolocalisation permet d'envoyer aux clients qui sont dans le magasin des bons de réduction sur mobiles qu'ils n'ont plus qu'à montrer à la caisse au moment de payer », explique Thibaut Munier, directeur général de l'agence de marketing interactif Mille Mercis.

Dans le luxe, les nouveaux outils informatisés du CRM remplacent les « petits carnets noirs » dans lesquels les vendeurs notaient scrupuleusement les achats de chaque client. Si certains s'inquiètent du côté « big brother » de cette collecte d'infos, les spécialistes font valoir que ce marketing client ultra-ciblé a des contreparties positives : la fin des mailings inutiles et coûteux, par exemple. Pratiqué par les constructeurs automobiles et les marques de vins et spiritueux, l'envoi de luxueuses plaquettes sur papier glacé « représente un investissement de l'ordre de 6 à 12 euros pièce. En pure perte si cela arrive chez un consommateur qui ne conduit plus ou qui ne boit pas », relève Nathalie Lemonnier (ex-LVMH), qui a créé Lemon Think. Jean Derreumaux constate aussi que « ces nouveaux outils permettent de mesurer bien plus finement qu'avec la pub l'efficacité commerciale et le retour sur investissement de chacun des messages adressés à un client ». A condition bien sûr de ne pas perdre le fil et « de toujours bien identifier le client unique derrière la multiplicité de ses points de contact avec la marque ». Un élément de complexité accrue pour les entreprises, puisque les clients relèvent de la compétence de plusieurs de leurs services : informatique, contrôle qualité, marketing, etc.

Quelle que soit la marque ou l'enseigne, désormais, le premier contact est désormais numérique : site Web, mobile, forums, blogs, réseaux sociaux. « C'est la colonne vertébrale. L'entreprise doit s'y préparer en créant des plates-formes de contenus divers : informations à usage local ou mondial, images, vidéos… et en veillant à la cohérence du message à travers les trois grands volets de la relation client : le transactionnel, le relationnel et l'expérience de la marque, avec des "concept stores" dont l'objectif n'est que marginalement la vente et qui servent avant tout à refléter son univers et ses valeurs », estime Eric Falque, vice-président chargé du CRM chez BearingPoint, un grand du conseil en management et technologies. D'où le rôle central joué par l'architecture et le design dans la conception de ces « flagship stores ».

Exploiter les médias sociaux

Les marques n'ont pas tardé à avoir une présence et des communautés de fans qu'elles animent sur les réseaux sociaux type Facebook. Défilés de mode présentés en live (Louis Vuitton), soirées VIP, annonces d'événements et d'opérations de « street marketing » relayés sur le site (Victoria Secret, Yves Saint Laurent)… Un bon vecteur de fidélisation et de recrutement de clients. Mais que faire vis-à-vis des échanges qui échappent à tout contrôle ? Un tiers des conversations sur ces sites sociaux portent sur des produits et des marques, et constituent le « C2 C », autrement dit les liens de consommateur à consommateur. La vraie révolution. Qu'il serait illusoire d'espérer contrôler, d'autant que ce C2C a plus de valeur aux yeux des consommateurs qu'une information « officielle ». Les spécialistes de la relation client proposent des outils d'alerte et de réponse immédiate. « Utile pour enrichir sa base de données clients et se doter d'un baromètre sur la marque », relève Tom Pertsekos, directeur marketing de l'éditeur de logiciels Coheris.

Valérie LEBOUCQ
Les Echos


Zéro prospectus : vrai ou faux combat

13-06-2012_leclerc

Nouveau cheval de bataille médiatique pour le trublion de la distribution. Michel Edouard Leclerc (MEL) s'attaque à un sujet très controversé et plutôt tabou: la disparition des prospectus papier. Très critiqués, mais aussi appréciés et efficaces, les prospectus sont toujours un sujet de débats enflammés, écologie oblige! Pour autant, leur poids dans les investissements des distributeurs ne diminue pas avec le temps, bien au contraire car ils sont un media important dans les négociations entres distributeurs et industriels.


Après avoir milité pour la suppression des sacs de caisse en 1995, Leclerc propose aujourd’hui aux consommateurs de participer à un projet de réduction progressive des prospectus avec l’objectif de les faire disparaître complètement en 2020. Leclerc propose au consommateur d'agir en choisissant de ne plus recevoir les prospectus papier pour se tourner vers des solutions alternatives dématérialisées via Internet et le téléphone mobile.

Le consommateur souhaitant s'engager dans le programme se verra proposer un autocollant "zéro prospectus" à apposer sur sa boîte aux lettres et pourra consulter sur Internet ou sur son mobile les informations commerciales, avec notamment un système d’alerte pour des informations ciblées.

La dématérialisation des prospectus est-elle réaliste? C'est une tendance de fond et déjà une réalité répond en substance Pubeco, service en ligne (qui propose depuis 2008 aux enseignes de centraliser leurs informations pratiques et promotions), mais son co-fondateur Romain Sarels n'y croit pas: «l'ambition "zéro prospectus" ne semble pas réaliste. L'avenir se situe davantage au niveau du multicanal et d'une consultation via différents supports qu'ils soient dématérialisés ou non.»

Pour relever ce nouveau défi, l’agence Australie a conçu une campagne multimédias: (TV, Internet, annonce catalogue, PLV, prospectus magasin, autocollants) qui a démarré le 26 septembre.

Le spot TV, réalisé par Olivier Babinet, illustre de façon claire le trop plein de papier auquel nous sommes confrontés en nous faisant entrer dans le quotidien de Monsieur L, personnage un peu à part, obsessionnel, qui vit au milieu de piles de prospectus… La musique du film a été enregistrée en Macédoine, jouée par un orchestre local et dirigé depuis la France par Skype. Et l'annonce catalogue pose la question: "Et si c’était la dernière fois que vous teniez un prospectus dans les mains".


Une probable amende record pour Apple

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Les utilisateurs d'iPhone ne sont pas sans connaître le fameux "Coverflow", ce défilement horizontal des pochettes d'albums qui facilite la navigation dans la bibliothèque.


Maintes fois repris par de nombreuses autres marques de téléphones, ce brevet appartient en fait à la société... Mirror Words ! Apple violerait en effet pas moins de trois brevets déposés par Mirror Words : le premier pour CoverFlow, le second Spotlight (le moteur de recherches de fichiers) et enfin Time Machine (outil de sauvegarde et de restauration).

Toutes ces fonctionnalités sont utilisées dans les MacBook, iPhone, iMac, iPod... C'est-à-dire dans l'extrême majorité des produits de la firme de Cupertino. Selon le New York Times, Mirror Words souhaiterait 208,6 millions de dollars de dommages et intérêts par brevet, pour un total de 625,5 millions de dollars.

Apple conteste le jugement et a déposé dimanche 3 octobre 2010 une motion d'urgence qui vise à reporter la décision du jury, invoquant des "questions en suspens" sur deux des trois brevets. Le montant de la condamnation devrait être rendu public d'ici quelques jours.


Nouveau type d'hypermarché chez Carrefour

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L'enseigne Carrefour a inauguré un tout nouveau type d'hypermarché, celui du futur. Tout est fait pour rendre le shopping agréable.


Spécial. T - Toute la richesse des meilleurs thés du monde

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Après le Nespresso, Nestlé sort Special T, la version Nespresso du thé. A la différence de Nespresso, le système Spécial T « scannera » les capsules pour adapter la température de l’eau et la durée d’infusion en fonction du type de thé. Pas moins de 25 thés différents ont été annoncés. La gamme sera classée par type de thé (vert, noir…) et par moment de consommation (matin, goûter et soir). Celle-ci comportera aussi 3 recettes de tisanes « bienfaisantes » (digestion, relaxation et hydratation).


Internet et téléphonie à bord des avions

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Une nouvelle technologie créée par la société genevoise OnAir permet aux compagnies aériennes de proposer à leurs clients l'accès à Internet pendant le vol et de communiquer par SMS avec les personnes au sol.

Pour le moment les quelques compagnies qui en sont équipées préfèrent ne proposer qu’une des deux options et interdisent les appels. C’est d'ailleurs le cas pour l’un des avions de la British Airways qui vole sur la ligne Londres - New York.


Cependant, l’affaire tend à se démocratiser à l’instar de Singapore Airlines qui équipera du système OnAir 43 de ses 104 avions en 2011 : un argument marketing de taille quand il s’agira de communiquer auprès des cibles business.


La moitié du trafic sur le web passera par la vidéo d'ici 2012

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Mardi 5 octobre, Google organisait une conférence de presse à Buenos Aires devant un parterre de journalistes. Pour l'occasion, des prévisions impressionnantes ont été annoncées : d'ici 2012, la moitié du trafic du web sera représentée par le visionnage de vidéos., a annoncé Mauricio Jaramillo, journaliste colombien.

Ces statistiques proviennent de la société de marketing ComScore, spécialisée dans les analyses du trafic web mondial.


Aujourd'hui déjà, 445 millions de personnes utilisent YouTube (qui est la propriété de Google), et toujours selon le même journaliste, 82% des personnes qui utilisent internet visionnent régulièrement des vidéos sur le web.

2 milliards de personnes dans le monde utilisent internet. Pour sa part, Google est toujours largement numéro 1 de la recherche sur internet, mais voit sa part de marché diminuer depuis juin 2009, date de lancement du moteur de recherche Bing par Microsoft, qui atteint aujourd'hui 11% aux USA.