Plastif' imprimante 3D

Plastif' : la startup qui combine innovation et respect de l’environnement !

L’innovation au service de l’environnement ?

C’est possible ! Plastif' l’a fait. La startup a décidé de mettre aux mains des entreprises la possibilité de réduire leur impact négatif sur l’environnement. En effet, Plastif' loue des imprimantes 3D à toutes les entreprises intéressées.

Certes, les entreprises 3D sont un symbole de l’innovation, mais que vient faire le respect de l’environnement dans cette équation ?

Ces imprimantes 3D, sont capables de recycler les déchets plastiques. Effectivement, afin de réduire les nombreux déchets plastiques produits chaque jour au bureau, la startup propose des machines permettant la transformation du plastique en objet décoratif de toutes sortes.

A l’aide d’un code d’accès, les employés peuvent insérer leurs détritus dans l’imprimante 3D. Quatre catégories d’objets sont proposées :
• Des objets destinés à l’employé,
• Des objets imprimés en équipe,
• Des objets pour la communauté,
• Des objets désignés en partenariat avec des écoles de design ou des designers industriels par exemple.

Plastif' va plus loin encore

Les employés reçoivent un SMS lorsque leurs objets ont été réalisés par l’imprimante !
La startup propose dans son offre de nombreux services tels que la collection de data qui permet de mesurer le nombre de déchets produits par l’entreprise, mais aussi de la maintenance. De plus, la startup organise régulièrement des workshops afin de réfléchir à la question cruciale du mieux vivre ensemble tout en respectant l’environnement.

La démarche écologique adoptée par Plastif' s’impose à l’ère où chaque année 6,5 à 8 millions de tonnes de déchets plastiques sont déversées dans les océans, sans compter qu’il y a sur la Terre une tonne de déchets plastique pour chaque habitant. Autant dire que la tâche est immense ! Plastif' s’est ainsi volontairement concentrée sur le monde de l’entreprise dans le but de sensibiliser les travailleurs du monde entier à l’urgence de la réduction de déchets.

Par notre étudiante Axelle Letertre


DayTwo, quand la nutrition s’adapte au microbiote intestinal

Les années 1990 ont vu naître le concept de « customisation de masse », qui consiste à proposer aux consommateurs des produits personnalisables.
Le but de l'alimentation personnalisée est de proposer une offre alimentaire qui répond aux besoins de chaque individu en fonction de ses caractéristiques : âge, mode de vie, état de santé, activité physique, etc.

En quoi consiste DayTwo ?

DayTwo est une application pour smartphone créée par une start-up israélienne qui permet de suivre des recommandations nutritionnelles personnalisées en fonction de son microbiote. Le principe repose sur l'analyse de la composition du microbiote de chacun, et d'un questionnaire portant sur les habitudes alimentaires, le mode de vie, etc. Grâce à un algorithme DayTwo propose alors un profil nutritionnel unique à l'intéressé, lui permettant de personnaliser ses repas pour optimiser sa santé.

Les milliards de bactéries présentes dans notre intestin sont responsables de la réponse unique de notre organisme à l'alimentation. La composition et la diversité de cet écosystème sont propres à chacun. On reconnait aujourd’hui le rôle physiologique majeur joué par le microbiote intestinal sur les fonctions métabolique, immunitaire, neurologique et digestive de l'hôte. Des études ont notamment démontré le rôle clé du microbiote dans le développement de l'insulino-résistance, caractéristique du diabète de type 2. Or, une glycémie élevée régulièrement constitue un risque majeur de développer des maladies métaboliques.

DayTwo, un allié précieux pour la préservation du capital santé.

Les recommandations personnalisées transmises par l'application permettent de normaliser sa glycémie, grâce à différentes fonctionnalités telles que :
• Your top meals, une liste de repas classés selon leur impact sur la glycémie
• Snack smarter, une rubrique proposant des idées de snacks sains adaptés
• Score your meal, une rubrique qui offre la possibilité de rentrer ses repas pour connaître leurs scores (A+ à C-) selon l'impact sur la glycémie. Cela permet également à DayTwo d'analyser la routine alimentaire quotidienne pour recommander des alternatives plus saines.

Lancée en 2016 en Israël et aux Etats-Unis, l'application DayTwo connait un véritable succès et devrait bientôt être disponible en France. Depuis Février 2017, la start-up et l’Institut Weizmann travaillent avec la Jansenn Research & Development Company (groupe Johnson & Johnson) afin d’évaluer l'efficacité de l’application sur la prise en charge thérapeutique du diabète gestationnel, du diabète de type 2 et des maladies associées au syndrome métabolique.

Par notre étudiante : Camille Lagorse


Air Umbrella

Connaissez-vous le « Air Umbrella », cette innovation venant de Chine ?

C’est un parapluie qualifié d’invisible, car sans toile de protection, mais qui assure la même fonction que tous les autres parapluies : protéger de la pluie. Cependant, cette fonction est remplie de manière assez particulière : en effet, ni toile, ni tissu PVC mais bien de l’air propulsé pour contrer la pluie. Cet appareil contient un petit moteur relié à un ventilateur qui expulse de l’air en continu avec une certaine pression. Celui-ci va donc faire dévier les gouttes de pluie relativement loin afin que l’espace sec soit assez grand pour accueillir deux individus.

Ce parapluie, constitué d’un simple manche résout les problèmes récurrents des parapluies classiques. Effectivement, les parapluies les plus efficaces sont souvent encombrants voire lourds et les plus petits ne sont pas à l’abris de baleines fragiles ou de retournements au premier coup de vent. N’oublions pas également qu’efficaces ou non, il faut composer avec un parapluie trempé et dégoulinant une fois l’averse terminée.

Une innovation majeure grâce à son confort et sa praticité

Fini, les parapluies qui ne rentrent dans aucun sac ou qui mouillent tout le pallier une fois à la maison. Sa discrétion, sa prise en main et son mode de fonctionnement en font un produit innovant certain. Mais ce n’est pas tout. Le toit de ce parapluie est constitué d’air, qui est un élément totalement naturel et disponible de manière universelle. Nous pouvons finalement nous demander pourquoi les toits des parapluies ne sont pas depuis toujours constitués d’un élément naturel qui ne nécessite pas de fabrication ?

A mon sens c’est à ce moment qu’intervient l’innovation. Il est plus facile et aisé de construire un parapluie avec une protection physique en tissu ou en toile plutôt que d’y intégrer un processus motorisé le faisant fonctionner différemment. Néanmoins le temps, les recherches effectuées et le développement des technologies font qu’il est possible d’utiliser des composants totalement différents mais qui une fois le produit terminé se substituent aux composants traditionnels et permettent un fonctionnement optimal. L’innovation permet ainsi de découvrir de nouvelles modalités de manœuvre se transposant sur des produits qui existent déjà. Dans cet exemple, l’innovation oblige à passer outre, à surmonter les difficultés techniques et mécaniques afin de proposer un objet lambda comme le parapluie qui dispose non plus de tissu mais d’air en guise de toit, grâce à un moteur intégré.

Par notre étudiante Axelle Letertre


Réveil olfactif sensorwake

Le SensorWake : un réveil olfactif

Un réveil en douceur ?

Le bruit a, depuis toujours, été le moyen de nous sortir du sommeil, plus ou moins agréablement. Pour la première fois, on nous apporte une solution de réveil plus douce.

Le SensorWake, un réveil olfactif, est une invention de Guillaume Rolland, 19 ans, développé par la startup nantaise du même nom. Il a été finaliste de l'édition 2014 du Google Science Fair mais a également remporté le prix de l’innovation au CES 2016 de Las Vegas. Le principe ? Se réveiller avec des odeurs de café, chocolat, pain grillé ou encore d’herbe coupée. Il est disponible depuis le 2ème trimestre 2016 au prix de 99 euros dans les magasins spécialisés type Fnac, Darty, etc. Les cartouches d’odeurs 100% recyclables, qui permettent 30 réveils, sont vendues par deux pour 10 euros. Selon le site officiel, cet appareil promet « un réveil progressif en douceur par un parfum » puis « une mélodie de secours après 3 minutes de diffusion ».

En 2015, la startup avait lancé une 1ère campagne menée sur Kickstarter qui avait permis de récolter 200 000 euros pour un objectif de départ fixé à 50 000 euros. L'entreprise a aussi bénéficié d'un important budget de communication dans le cadre de la campagne publicitaire "Google Moteur de Réussites", organisée en novembre 2016. En mai 2016, SensorWake a bouclé une levée de fond d’un million d'euros.

SensorWake fait preuve d’audace puisqu’il se place dans un marché en déclin en manque de nouveautés avec des forces concurrentielles assez élevées puisque les produits de substitutions sont nombreux (réveils standards, téléphones, simulateur de l’aube…). Cependant, le marché étant obsolète, les réveils innovants sont un sous-marché très prometteur.

Mais le SensorWake marche-t-il vraiment ?

Le blog Pillow Knights a été le premier à réaliser un test. Ils ont fait tester le réveil par 3 personnes pendant 1 semaine. Résultat : assez mitigé et beaucoup de déception.
Premièrement, parmi les testeurs, une n’a pas été réveillée par l’odeur, qui n’est apparemment pas assez forte. Deuxièmement, les odeurs sont chimiques. Ensuite, les petites billes qui libèrent l’odeur au contact de l’air diffuse le parfum au moindre mouvement autour de l’appareil. Le petit ventilateur qui permet la diffusion peut suffire au réveil si la personne a un sommeil léger. Le trop peu de fonctionnalité pour le prix participe à la déception : nous devons débourser 60€ par an en plus du prix initial du réveil. De plus, pas de snooze, de radio ni de sonneries paramétrables...

En bref, les seuls points positifs sont le marketing très bien cerné et les capsules 100% recyclables et fabriquées en France. Les points négatifs sont, de toutes évidences, beaucoup plus nombreux…

Le concept est très intéressant puisque tout le monde souhaiterait commencer sa journée de façon moins agressive mais les points négatifs sont beaucoup trop nombreux et son efficacité est à revoir. La startup propose une version 2 avec, notamment, une connexion wifi. SensorWake va également proposer une sorte d’améliorateur de sommeil qui dégagera deux parfums : le « relax » qui est un parfum relaxant qui aiderait à s’endormir et le « restore », diffusé pendant la nuit et qui assurerait une meilleure qualité de sommeil.

Par notre étudiante : Mathilde Coustet


smart cities, villes intelligentes

Les objets connectés au coeur des villes intelligentes

«  L’engagement des citoyens dans l’expérience des villes intelligentes : à travers l’adoption des objets connectés »

Nous avons choisi de décrire un phénomène qui accompagne les innovations technologiques au service du développement urbain durable, depuis quelques années, suscitant un intérêt de plusieurs acteurs durant l’année 2016. En Europe, prés des trois quarts des habitants vivent dans les villes, et l’un des plus grands défis auxquels l’Union européenne va faire face est la meilleure façon de concevoir et d’adapter les villes en un environnement intelligent et durable. Ce phénomène consiste donc à repenser les villes en profitant de la transformation et les innovations technologiques, ce qui constitue un enjeu majeur à la fois pour le développement économique, territorial et sociétal du pays. Les villes ne représentent plus, uniquement, un environnement physique où des entreprises et des habitants vivent et exercent leurs activités économiques, mais également un véritable écosystème d’affaire (Visnjic, Neely, Cennamo et Visnjic; 2016).

L'évolution technologique

Au sein de la cité, les entreprises et les citoyens entreprennent une relation complexe fondée sur l’échange de ressources, d’efforts et d’informations. L’évolution technologique, l’apparition des objets connectés et leur adoption par les différents acteurs, ont permis la création d’un véritable réseau de partage, sans discontinuité, entre les différents acteurs physiques et virtuels, impactant les différentes sphères de la vie quotidienne, et en particulier le secteur des services : l’éducation, le transport, l’habitat et la santé…etc.

Les smart cities

Ce nouveau paysage des villes techno-centrées est reconnu aujourd’hui par la « ville intelligente » ou « smart cities » qui constitue un pari fou pour l’ensemble des acteurs économiques, quelle que soit leur taille et leur secteur d’activité. En France, des entités publiques ou privées se sont mobilisées et mettent en relation des collectivités territoriales (Paris, Lyon, Montpellier…), des grands groupes du secteur informatique (IBM, Google…) et de la ville (EDF, Orange, Bouygues), mais également des citoyens, usagers qui s’engagent dans ces expériences d’utilisateurs.

Aujourd’hui, les villes intelligentes (smart cities) sont au cœur des préoccupations des décideurs et dirigeants. Le rapport remis en avril 2017 au premier ministre français par Luc Belot témoigne de cette nouvelle perspective.

Anthopoulos et Fitsilis (2014) définissent la smart city comme « une infrastructure et un environnement de service basé sur les technologies de l’information et de la communication qui favorisent une intelligence de la ville, la qualité de vie et d’autre attributs (environnement, entreprenariats, éducation, culture, transport …etc. ».

Le phénomène des villes intelligentes représente également un enjeu social, dans la mesure où les comportements humains évoluent en parallèle avec la transformation technologique et les citoyens s’engagent de plus en plus dans des expériences d’utilisateur en adoptant des objets connectés. Ces derniers, lors de leurs expériences de partage, ils agrègent avec consentement au déploiement de ces outils technologiques dans le bon escient, afin de participer au développement de leur ville et de surmonter les difficultés du quotidien.

Dans la réalité

Par ailleurs, à ce jour-ci, les recherches scientifiques sur les villes intelligentes restent dans un stade embryonnaire, en particulier dans le champ de management et marketing. Les travaux antérieurs avaient majoritairement pour dessein de définir le concept de la ville intelligente en donnant une description des cas de smarts cities comme Aarhus (Snow, Håkonsson et Obel, 2016), Ghent (Van den Bergh et Viaene, 2016) ou encore Vienne, Londres et Chicago (Visnjic et al, 2016).

Par notre étudiante Manel Laroum


coopérative association

La Coopérative Indigo : une association aux projets solidaires

La coopérative indigo

L’économie sociale et solidaire connaît une forte croissance ces dernières années. Dans un contexte de crise environnementale, économique et politique, on voit de plus en plus d’initiatives collaboratives.
La Coopérative Indigo, une association à but non lucratif, lance des projets qui ont pour but de lutter contre la stigmatisation sociale et à promouvoir l’entraide sociale. Créé par Stéphane de Freitas (Sdf), Indigo se bat contre les préjugés et le pessimisme de notre société à travers deux projets principaux : Eloquencia et Indigo.

Eloquencia

Eloquencia est une formation à la prise de parole en public. Le programme a vu le jour afin de stopper les préjugés sur l’expression orale des jeunes, plus particulièrement celle des jeunes issus de banlieue. Un objectif qui implique une meilleure intégration professionnelle. La formation se termine avec le concours Eloquencia, qui est ouvert à tous. Eloquencia a fait l’objet du documentaire « à Voix Haute » qui retrace l’édition 2015 du programme à l’Université Saint Denis.

Indigo

Indigo est le deuxième projet de la Coopérative. Il s'agit d'une application mobile d’entraide sociale. Le fonctionnement est simple, l’application vous met en relation avec la personne qui est prête à vous donner gratuitement l’objet ou le service dont vous avez besoin. Le réseau d’entraide repose sur une monnaie totalement virtuelle créée par l’association. Grâce à un coefficient de générosité, plus vous donnez, plus vous devenez riche, c’est le “good vibes” !

L’application, actuellement en bêta test, devrait sortir sur les stores très prochainement. Depuis le documentaire, Eloquencia connaît une franche réussite et se développe partout en France.

Par notre étudiante Clémentine Ferrer