DiabiLive, « Vivez votre diabète sans penser au protocole! »

Par Coralie Peter et Mathieu De Frias

Le diabète est l’une des maladies ayant le plus fort taux de mortalité au monde. Avec plus de 400 millions de personnes atteintes dans le monde, le diabète constitue un réel problème de santé publique. Les patients sont alors exposés à de nombreuses complications de santé mais également à un traitement lourd et contraignant. Le diabétique doit mesurer sa valeur de glycémie et adapter son traitement en accord avec son médecin, ce qui implique des piqûres d’insuline quotidiennes. Un des enjeux de la recherche actuelle est de diminuer au maximum ces contraintes pour améliorer la qualité de vie du patient.

Créée par la startup girondine MirambeauAppCare, l’application Diabilive permet aux patients atteints de diabète de pouvoir gérer leurs prises d’insuline quotidienne de façon simplifiée et autonome. En effet, le patient peut indiquer dans l’application son activité physique, son alimentation ainsi que son taux de glycémie. Le protocole inscrit par le diabétologue dans l’application va alors déterminer le taux d’insuline à injecter. De plus, DabiLive indique au patient la quantité de glucides consommée après chaque repas, et les calories consommées après une activité sportive. L’application permet de pallier aux problèmes souvent rencontrés par les diabétiques pour calculer leur dose exacte d’insuline.

DiabiLive a été largement plébiscitée, et a d’ailleurs remportée de nombreux prix tels que le prix du président de la République au Concours Lépine International Paris 2016 et le prix Innovation Awards 2018 du CES Las Vegas dans les catégories de produits logiciels et applications mobiles. Ce succès mondial a permis à la start-up de décrocher un partenariat avec l’entreprise américaine iHealth afin de faciliter la "connexion entre les produits iHealth dédiés au diabète et l'application DiabiLive", indique le co fondateur Benoît Mirambeau. DiabiLive sera disponible au cours du second semestre 2019 et téléchargeable gratuitement sur iOS (Apple) et Android (Google).


La pilule connectée : Abilify MyCite, aux limites de l’innovation ?

Par Aïseta Baradji

Les innovations technologiques en santé sont particulièrement marquantes de par la synergie des disciplines quelles peuvent regrouper : savoir scientifiques, technologies digitales, électroniques et sensorielles. En cette instance, 2017 a vu apparaître sur la validation par la FDA (Food and Drugs Administration), l’agence d’administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments, du brevet déposé par Otsuka et Proteus Digital Health pour la pilule « Abilify MyCite». Abilify est la toute première pilule digitale approuvée à la commercialisation.

Ingérée, la pilule Abilify délivre un antipsychotique dans l’estomac et transmet un signal au patch porté sur l’abdomen ou le bras du patient. Le patch est en liaison avec un smartphone qui envoie l’information directement au médecin. Cette invention associe le développement d’un composé actif pharmaceutique, le aripiprazole est le résultat décennies de recherche scientifique, publié pour la première fois en 1995, a une technologie digitale pour une gestion plus efficace du traitement des troubles psychotiques.

Cette invention est révolutionnaire de par sa nouveauté mais aussi par son utilité, en effet ce système pourrait permettre au patient d’éviter les oublis de prise des médicaments aussi au médecin de vérifier qu’ils ont bien été pris. Un aspect crucial des traitements psychotiques. Outre l’aspect innovant et utile de ce « médicament-appareil », il est d’autant plus marquant qu’il a suscité des questionnements quant à l’éthique de son utilisation. En effet, il est décrit comme un outil de contrôle de la prise des traitements par les malades ce qui soulève la question de l’obtention du consentement du malade pour être surveiller, voire de subir une pression psychologique à la prise du traitement, et du traitement des données prélevées par la pilule.

En effet, à l’aube de l’ère des données, l’année 2017 a vu apparaître des scandales de gestion des données privées qui a catalysé la révision de politiques organisationnelles et gouvernementales de gestion des données. La pilule Abilify MyCite est donc apparu dans un paysage sceptique et enclin à la protection des utilisateurs, et a donc suscité la polémique autour de sa commercialisation.


APNEAband : un bracelet pour lutter contre l'apnée du sommeil !

Par  Chihab Eddine Khiter et Zhao Zhu

L’APNEAband est un bracelet pour détecter les apnées du sommeil. Le terme « Apnée du
sommeil » veut dire des arrêts involontaires de la respiration pendant le sommeil. Cette maladie
se trouve souvent chez les personnes en surpoids, âgées ou qui ronflent de façon importante.
Alors qu’elle provoque principalement une fatigue au réveil, des maux de tête ou une
somnolence pendant la journée.

Le laboratoire français LETI du CEA Tech (Commissariat à l’énergie atomique), a développé en
janvier 2018 ce bracelet pour donner un diagnostic aux personnes qui ont potentiellement les
apnées du sommeil. A l’aide d’un hardware qui est le bracelet, et un software qui est
l’application sur l’IPad ou sur le smartphone, les consommateurs peuvent réaliser un diagnostic
chez eux. Comment ça marche ?

Le bracelet se présente comme un gadget portable au poignet, non invasif, sans fil et connecté
pour la mesure en temps réel et le suivi pendant le sommeil de la fréquence cardiaque, de la
variation de l'intervalle de temps entre les battements cardiaques, des niveaux de saturation en
oxygène dans le sang et du niveau de stress (via des mesures d'impédances bioélectriques). La
combinaison de ces quatre indicateurs peut aider les médecins à établir un diagnostic médical
complet et fiable de l'apnée du sommeil grâce à une technologie logicielle capable d'extraire et
de contrôler les paramètres de santé liés à l'apnée du sommeil. La technologie embarquée
d'ApneaBand peut aussi être utilisée pour détecter et suivre d'autres situations de santé critiques,
comme le mal aigu des montagnes, la déshydratation, la réponse à des traitements de dialyse, la
douleur chronique, les crises d'épilepsie, la phobie, les troubles paniques et la détection du stress
lié au travail.

La technologie dite de "biofeedback à cohérence cardiaque" du bracelet permet enfin aux
personnes qui souhaitent atteindre un niveau de relaxation élevé de s'appuyer sur des exercices
de respiration simples.


Sophia Genetics, une intelligence artificielle au service des médecins : vers des traitements sur mesure

Par Marion Glanard et Loïc Eymard

Aujourd’hui, nombreux sont les patients qui n’ont pas un traitement adapté à leur pathologie. De plus, il existe en médecine une réelle absence de standardisation des technologies qui peut rendre l’interprétation des données génomiques compliquée pour les médecins.

Sophia Genetics a donc souhaité apporter une solution simple à ces problèmes en créant une base de données, exploitable à l’échelle internationale, permettant de faciliter les diagnostics et de rendre les traitements plus efficaces.

  • Comment cela fonctionne-t-il ?

Basée sur l’intelligence artificielle, cette technologie met à disposition des médecins une big data unique en son genre, qui permet une mutualisation des données et un partage du savoir afin de minimiser des erreurs d’interprétation.

Pour ce faire, Sophia Genetics combine le Deep learning, c’est-à-dire l’apprentissage non supervisé de la machine (qui va partitionner et classer automatiquement les données dans des groupes homogènes), et l’expertise humaine.

Par la suite, cet algorithme va identifier toutes les altérations génomiques selon 5 domaines :

  • Quel avenir pour l’entreprise ?

Sophia Genetics poursuit son expansion et implique aujourd’hui de nombreux hôpitaux et cliniques. Ainsi, elle s’appuie sur un partage du savoir et la mise en place d’une confiance mutuelle.

À titre d’exemple, l’entreprise revendique un taux de réussite de 98% en matière de dépistage du cancer du sein.


Veille, tendance et prospective

Par Mathilde Courtejaire

Lors de la première séance du cours « Veille, Tendance et Prospective », Florence Durieux, nous a proposé d’élaborer une veille sur la distribution d’articles de sports. Ainsi, à travers ce cas pratique nous avons pu découvrir les différents types de veilles telles que la veille d’image, sociétale, commerciale, marketing ou encore juridique. Ensuite, nous avons étudié le processus de veille et les méthodes utilisées comme la carte mentale.

La séance suivante, nous nous sommes consacrés au projet Adidas. En effet, Adidas a proposé un concours aux étudiants de la France entière qui consistait à proposer des concepts innovants, créatifs et futuristes pour réinventer le magasin de demain (2024). Ce projet a parfaitement illustré les notions de la matière, et notamment celle de prospective.

Ce module nous a permis d’étudier une activité stratégique qui est devenue indispensable au sein de toute entreprise qui souhaite identifier des informations essentielles à la prise de décision pour préparer leur avenir.


Le Dossier Médical Partagé

Par Mathilde Courtejaire et Johanna Moisan

 

Le Dossier Médical Partagé (DMP) est un carnet de santé numérique qui conserve et sécurise les informations de santé de chaque personne bénéficiant d’un régime de sécurité sociale. Il permet de partager ses informations avec tous les professionnels de santé, qui en ont besoin pour soigner le patient. Gratuit, confidentiel et sécurisé, le Dossier Médical Partagé conserve précieusement les informations de santé en ligne. Il a de multiples avantages, ainsi, on peut se demander pourquoi il ne fait pas l’unanimité ?

En effet, il est le seul service qui permet de retrouver plusieurs informations telles que les historiques de soins des 24 derniers mois, les antécédents médicaux, les traitements en cours, les résultats d’examens…dans un même endroit. De plus, en cas d’urgence, le DMP peut améliorer l’efficacité de la prise en charge du patient, notamment lors d’un appel au Samu Centre 15 ou si l’état présente un risque immédiat pour la santé. Cependant, tous les Français ne sont pas partisans de ce nouveau dispositif. Tout d’abord les patients sont inquiets quant à la sécurité de leurs données personnelles dû au fait que l’ère du digital est marqué par le piratage. Mais ce sont surtout les professionnels de santé qui ne sont pas convaincus de ce dispositif, celui-ci engendre un travail de saisie supplémentaire et donc « une perte de temps ».

A ce jour, 500 000 DMP sont ouverts mais la moitié d’entre eux sont vides ou non exploités : en effet, c’est au patient de numériser tous ses documents liés à sa santé et de les transférer sur le DMP, ce qui n’est pas une tâche facile pour tout le monde !

D’ici à 2022, le ministère souhaiterait voir le DMP généralisé, l’objectif sera-t-il atteint ?


Business English, Soyez prêt pour votre entreprise

Par Coralie PETER

De nos jours, la pratique de l'anglais est courante au sein des entreprises. Pour mener différents projets en France ou à l'étranger, la maîtrise de cette langue devient essentielle.

Le cours de Sophie Just est très axé sur la bonne pratique de l'anglais en entreprise. Pour cela, nous avons réalisé de nombreux exercices d'expression écrite et orale. Dans un premier temps, nous avons pu présenter à l'ensemble de la promotion un Projet Professionnel qui nous tient à cœur, et sur lequel chacun a pu débattre. Cet exercice nous a permis de travailler notre prise de parole en milieu professionnel, tant au niveau du contenu que de l’interaction avec l’audience.

Par la suite, au travers de plusieurs mises en situations par petits groupes (simulation de la préparation et du déroulement d'une réunion professionnelle, simulation d'une conversation téléphonique), nous avons pu améliorer notre connaissance du vocabulaire lié à l'entreprise et notre aisance lors de la prise de parole en public.

Enfin, l'envoi d'email est une tâche quotidienne qui nécessite la connaissance de quelques règles primordiales. Nous avons ainsi pu nous entraîner à l'écriture de "Commercial Letter" lors d'un travail individuel.

De manière interactive, nous avons pu parfaire notre capacité à interagir en entreprise afin d’être prêt pour notre insertion professionnelle.


La Google Home : l’intelligence artificielle dans les maisons des Français depuis Août 2017

Par Pierre PRIEUR

Comment les enceintes connectées telles que la Google Home créent-elles de nouvelles habitudes de consommation pour les marques ?

Première enceinte connectée sortie en France en Août 2017, la Google Home est une enceinte composée d'un haut-parleur et d’un micro intégrant un assistant vocal répondant aux moindres requêtes de ses utilisateurs. Posée dans le salon, dans la cuisine ou dans un bureau, la Google Home est constamment en veille afin de pouvoir s’activer à tout moment. Pour faire appel à ses services, l’utilisateur doit la « réveiller » en prononçant une expression clé « Dis Google » ou « Ok Google ». Par la suite, l’utilisateur énonce par la voix sa requête, la parole prononcée est ensuite retranscrite en texte par l’enceinte et traitée par l’assistant vocal de celle-ci qui nous fournit ensuite une réponse adaptée à notre demande. Cet assistant vocal est le même que celui qui est intégré aux smartphones sous Android.

 

Ainsi face à cette montée en puissance du marketing vocal, les marques vont devoir réfléchir à une nouvelle stratégie marketing afin de pouvoir répondre aux attentes des consommateurs, c’est pourquoi, certaines marques ont déjà anticipé cela en négociant des partenariats avec les différentes enseignes d’enceintes connectées afin de devenir la marque top of mind proposée par l’enceinte lorsqu’un utilisateur a une requête.  Exemple : Google Home x Monoprix : lorsqu’un utilisateur veut enregistrer sa liste de course, celle-ci sera gérer par Monoprix directement. L’utilisateur n’aura juste qu’à dicter sa liste et l’appareil transmettra cette liste au magasin, qui préparera la commande et la lui livrera.

 

Vendue à 149,99€ chez Google, à la Fnac ou dans d’autres magasins spécialisés. La Google Home, forte de son succès, a accueilli le 19 octobre 2017, une version mini, idéale pour les pièces plus étriquées, permettant aux utilisateurs de découvrir le potentiel de l’assistant vocal Google à un prix « mini » : 59,99€. Selon plusieurs études spécialisées sur les marchés innovants, les ventes d’enceintes connectées devraient se multiplier par 6 en 3 ans ! Néanmoins ces enceintes connectées, présentes bientôt dans chacun de nos lieux de vie et constamment en veille pour être à l’affût de notre moindre requête, sont-elles vraiment si fiables en termes de confidentialité ? Jusqu’où la vie privée doit et peut être protégée ?