Par Marion Glanard et Loïc Eymard

Aujourd’hui, nombreux sont les patients qui n’ont pas un traitement adapté à leur pathologie. De plus, il existe en médecine une réelle absence de standardisation des technologies qui peut rendre l’interprétation des données génomiques compliquée pour les médecins.

Sophia Genetics a donc souhaité apporter une solution simple à ces problèmes en créant une base de données, exploitable à l’échelle internationale, permettant de faciliter les diagnostics et de rendre les traitements plus efficaces.

  • Comment cela fonctionne-t-il ?

Basée sur l’intelligence artificielle, cette technologie met à disposition des médecins une big data unique en son genre, qui permet une mutualisation des données et un partage du savoir afin de minimiser des erreurs d’interprétation.

Pour ce faire, Sophia Genetics combine le Deep learning, c’est-à-dire l’apprentissage non supervisé de la machine (qui va partitionner et classer automatiquement les données dans des groupes homogènes), et l’expertise humaine.

Par la suite, cet algorithme va identifier toutes les altérations génomiques selon 5 domaines :

  • Quel avenir pour l’entreprise ?

Sophia Genetics poursuit son expansion et implique aujourd’hui de nombreux hôpitaux et cliniques. Ainsi, elle s’appuie sur un partage du savoir et la mise en place d’une confiance mutuelle.

À titre d’exemple, l’entreprise revendique un taux de réussite de 98% en matière de dépistage du cancer du sein.