Les Frigos Solidaires : une innovation contre le gaspillage alimentaire

Par Mathilde Courtejaire

En France le gaspillage alimentaire dans la consommation des ménages représente 20 kg de déchets par an et par personne dont 7kg de déchets alimentaires non consommés encore emballés. En parallèle, la pauvreté est un fléau toujours présent en France.

C’est dans ce contexte qu’est né le frigo solidaire. Il s’agit d’une innovation sociétale qui se veut remplir 2 objectifs compatibles : la lutte contre le gaspillage et l’aide aux plus démunis.

Le frigo solidaire est apparu pour la première fois à Berlin, l’idée est venue de l’association Lebensmittelretten, spécialisée dans la récupération et le partage de nourriture. A la base, l’association avait simplement crée un site participatif qui permettait le partage de nourriture, une sorte de Airbnb alimentaire. Mais l’association a voulu développer son offre en s’associant les grandes surfaces et restaurateurs. En effet, ces derniers vont jouer un rôle important dans le projet, car c’est devant leur enseigne/restaurant que se trouvent les frigos. Chaque matin l’enseigne sort le frigo (ce dernier est donc étanche), et le range à la fermeture, évidemment, elle participe également à son remplissage, par exemple à la fin du service du midi, le restaurateur peut mettre y les plats restants. Finalement, l’enseigne en tire des avantages à moindre coût : elle renvoie une image d’entreprise solidaire et écologique.

En France, le frigo solidaire est à l’initiative de l’association cap ou pas cap, qui se dit être un « accélérateur de transition et d’engagement citoyens »

C’est un projet qui a vu le jour grâce au crowfunding, en effet, une cagnotte a été lancé sur le site Helloasso, d’ailleurs, la cagnotte est toujours d’actualité afin de mettre en place davantage de frigo solidaire en France. L’argent sert notamment à construire et promouvoir le projet, il faut que la cagnotte atteigne 1300€ afin de concrétiser le projet.

Ainsi, le premier frigo solidaire parisien a été inauguré le 8 juin 2017 par Dounia Mebtoul restauratrice à Paris. C’est elle qui a accueilli le premier frigo solidaire de Paris dans son restaurant.

Cependant, le concept rencontre une problématique : toutes les cibles ne sont pas faciles à atteindre. En effet, certaines cibles comme les étudiants vont pouvoir être informé du concept assez facilement, notamment par les réseaux sociaux. Mais concernant une des principales cibles des frigos solidaires qui sont les sans-abris, la tâche est plus compliquée. En effet, comment promouvoir le concept à des personnes, qui n’ont pas de télé, internet, pas les moyens d’acheter la presse, autrement dit, qui n’ont pas accès à l’information ?


Technique de créativité : une étape essentielle dans le secteur de l'innovation

Par Mathilde Courtejaire et Johanna Moisan

Lors de son cours intitulé « Les techniques de créativité », Jessica Guillot, fondatrice du cabinet de conseil en Design Management, DMC, nous a proposé une séance de Design Thinking.

L’objectif de la journée était de répondre à la problématique suivante : « La cafétéria de l’université souhaite faire plus de bénéfice chaque midi et être plus fonctionnelle et attractive pour les étudiants. »

Notre première mission a été d’observer l’environnement et interroger les utilisateurs afin de restituer une analyse complète destinée à mettre en évidence les points négatifs de la cafétéria que nous souhaitons améliorer.

Ensuite, nous avons « brainstormé » par groupe afin de proposer diverses solutions, sachant que la consigne était de créer une application et de réaménager l’espace.

Pour finir, pour matérialiser nos idées, chaque groupe a maquetter son application et construit, à l’aide de LEGO, son nouvel espace.

Cette séance nous a permis de découvrir le design thinking, une approche de l’innovation collaborative qui suscite beaucoup d’engouement depuis plusieurs années et qui est devenue incontournable pour de nombreux innovateurs !


Nutri-Score, le début d’une prise de conscience ?

Par Mathilde Courtejaire et Johanna Moisan

Depuis janvier 2016, un nouvel étiquetage nutritionnel a fait son apparition dans les rayons des supermarchés, le Nutri-Score. Ce logo coloré allant de A à E pour évaluer le niveau de qualité nutritionnelle du produit, a pour but de favoriser et de faciliter les choix de produits plus sains pour les consommateurs. Ce dispositif n’est pas imposé aux industriels, mais déjà 90 marques ont choisi de s’engager pour la transparence sur les marchés en affichant ce logo sur leurs produits.

Afin d’étudier l’impact de ce dispositif la nouvelle promotion du Master 2 Marketing de l’Innovation s’est rendu dans 9 magasins de distribution alimentaire différents. Sur place nous avons observé 3 des marques engagées dans le Nutri-Score : Danette, Fleury Michon et Marie.

Cependant, ces marques ont choisi de ne pas afficher le score sur la totalité de leurs gammes. Ont-elles choisi d’afficher ce score uniquement sur leurs produits notés A & B ?

En magasin, très peu de D & E ont été recensés. En effet, le site de Danette informe les consommateurs que la « Danette mousse liégeoise chocolat » a obtenu un score D mais en rayon le packaging est dénué du logo.

Ainsi, peu de produits de la marque Danette sont soumis au dispositif. En revanche, les produits Fleury Michon sont majoritairement dotés du logo.

Fort de ce constat, on peut imaginer que pour renforcer leur image de marque, les industriels vont établir un cahier des charges plus responsable afin que les produits soient de meilleure qualité nutritionnelle. Nous espérons que dans le futur le Nutri-Score s’imposera davantage sur le marché. Mais, une chose est sûre, cet engagement va renforcer la confiance des consommateurs envers les industriels.


Veille, tendance et prospective

Par Mathilde Courtejaire

Lors de la première séance du cours « Veille, Tendance et Prospective », Florence Durieux, nous a proposé d’élaborer une veille sur la distribution d’articles de sports. Ainsi, à travers ce cas pratique nous avons pu découvrir les différents types de veilles telles que la veille d’image, sociétale, commerciale, marketing ou encore juridique. Ensuite, nous avons étudié le processus de veille et les méthodes utilisées comme la carte mentale.

La séance suivante, nous nous sommes consacrés au projet Adidas. En effet, Adidas a proposé un concours aux étudiants de la France entière qui consistait à proposer des concepts innovants, créatifs et futuristes pour réinventer le magasin de demain (2024). Ce projet a parfaitement illustré les notions de la matière, et notamment celle de prospective.

Ce module nous a permis d’étudier une activité stratégique qui est devenue indispensable au sein de toute entreprise qui souhaite identifier des informations essentielles à la prise de décision pour préparer leur avenir.


Le Dossier Médical Partagé

Par Mathilde Courtejaire et Johanna Moisan

 

Le Dossier Médical Partagé (DMP) est un carnet de santé numérique qui conserve et sécurise les informations de santé de chaque personne bénéficiant d’un régime de sécurité sociale. Il permet de partager ses informations avec tous les professionnels de santé, qui en ont besoin pour soigner le patient. Gratuit, confidentiel et sécurisé, le Dossier Médical Partagé conserve précieusement les informations de santé en ligne. Il a de multiples avantages, ainsi, on peut se demander pourquoi il ne fait pas l’unanimité ?

En effet, il est le seul service qui permet de retrouver plusieurs informations telles que les historiques de soins des 24 derniers mois, les antécédents médicaux, les traitements en cours, les résultats d’examens…dans un même endroit. De plus, en cas d’urgence, le DMP peut améliorer l’efficacité de la prise en charge du patient, notamment lors d’un appel au Samu Centre 15 ou si l’état présente un risque immédiat pour la santé. Cependant, tous les Français ne sont pas partisans de ce nouveau dispositif. Tout d’abord les patients sont inquiets quant à la sécurité de leurs données personnelles dû au fait que l’ère du digital est marqué par le piratage. Mais ce sont surtout les professionnels de santé qui ne sont pas convaincus de ce dispositif, celui-ci engendre un travail de saisie supplémentaire et donc « une perte de temps ».

A ce jour, 500 000 DMP sont ouverts mais la moitié d’entre eux sont vides ou non exploités : en effet, c’est au patient de numériser tous ses documents liés à sa santé et de les transférer sur le DMP, ce qui n’est pas une tâche facile pour tout le monde !

D’ici à 2022, le ministère souhaiterait voir le DMP généralisé, l’objectif sera-t-il atteint ?