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J’ai assisté ce matin à l’expérience conviviale et passionnante des rendez vous DD’ Ethicity. Un accueil café/croissants dans les locaux de l’agence spécialisé en Développement durable a chaleureusement introduit la  rencontre. L’heure était au témoignage et au bilan de la « learning expedition » sur les traces de l’innovation durable en Californie.


Comme promis, je vous fais un retour sur les points abordés :

Concernant le learning expedition : les participants sont bien sûr enchantés de leur voyage. L’appréhension par l’expérience et le sensoriel du DD en entreprise permet outre d’observer les avancées dans d’autres pays et culture, de prendre une distance engendrant la prise de conscience et insufflant le changement. L’importance de ce changement par le top management pour l’inscrire dans le business model a été soulignée. Faire une table ronde quelques jours après le retour de voyage est un moyen de mettre en forme les idées et d’approfondir l’implication pour agir (c’est aussi une manière de convaincre et de « vendre » ce service dans une démarche plus humaine : des synergies évidentes!).En sommes l’objectif (qui est à mon sens très pertinent et dans l’air du temps) est de mêler le rationnel et l’émotionnel pour restituer le savoir et agir. Le développement durable est une manière de conjuguer le monde actuel d’un point de vue environnemental, social/sociétal avec l’optique d’impulser un nouveau business.

Lasiliconvalley: L’aspectmanagériala été beaucoup plus développé que la greentechnology: l’innovation, Le management, la place de l’humain dans la société passent avant tout.

Ce sont des entreprises qui pilotent le changement en valorisant tout le potentiel créatif des collaborateurs. L’environnement est en interaction positive et dynamique avec la création d’idées nouvelles : que ce soit au niveau de l’architecture des lieux (gestion de l’espace déstructuré, lieu de partage) ou de l’architecture des équipes (cloudmanagement, dé-hiérarchisation, esprit communautaire). Il en ressort une souplesse de la structure pour le côté réactif, une énergie et une clarté dans les objectifs assignés : »thinkbig,thinkfast ». L’interrogation du risque de passer à l’action ne se pose pas : les objectifs clairs puisque transversaux ne présupposent pas de planification sur le moyen long terme. Même si l’idée innovante n’est pas complètement formalisée elle est embrayée (la souplesse de la structure permettant l’adaptation réactive). Les participants de la learning experience ont observés l’importance de tester/confronter l’idée dans l’action. C’est en fait une approche naturelle où les compétences des collaborateurs sont valorisées (ce qui me fait penser que la gestion des risques liés au changement doit être par ce moyen minimisée).

Ces entreprises (googletwiter…) utilisent leur savoir-faire en TIC (précédente « révolution » de la Silicon Valley) pour surfer sur la vague du DD. Là se place un élément clé de la green technology. L’importance de maîtriser les réseaux sociaux comme vecteur de DD a étécitéà plusieurs reprises. Un point récurrent fût également la nécessitée dustorytellingdans la gestion du projet. Nous sommes dans un contexte culturel états-unienet plus particulièrement californien,ce qui évidemmentimpact l’approche. L’adaptation au modèle français est plus complexe. La deuxième partie de la table ronde nous a démontré qu’il y a des exemples européens (Stockholm; Londres…) plus adaptables a notre culture d’entreprise.

Finalement c’est l’entrepriseen lien avec son environnement, architecture et urbanisme/transport et mobilité/Place de la nature et de l’humain, qui doit appuyer ces connecteurs pour être plus efficiente et répondre au besoin d’innover.

Ces témoignages relatent et concrétisent une volonté de croissance passant par l’inscription du DD dans le businessmodelde groupe à forte notoriété. L’innovation par l’aspect durable est un moteur. Ayant vécu une expérience d’expatriation à deux reprises je peux observer que la peur d’agir ou « du nouveau » dans la culture française est réel : ce qui bloque le potentiel créatif pourtant omniprésent. Cet aspect exprimé par ces responsables et cette volonté de changement donne du punch à une jeune étudiante comme moi. Il est dommage que beaucoup d’exemple innovant se trouvant à laSiliconValley ont puisé leurs idées en Europe : projet qui n’ont pourtant pas put convaincre sur notre continent et qui connaissent leur succès aux USA pour ensuite séduire en Europe.