Dans le contexte actuel, nos modes de consommation alimentaires nécessitent d’évoluer dans un objectif de durabilité. Pour cause, l’urgence s’accroît, entre : appauvrissement des ressources, multiplication de la population, dérèglement climatique… Il n’est pas possible de continuer à consommer tel que nous le faisons aujourd’hui, afin de répondre aux besoins de la population de demain.

Il nous faut donc réduire les effets négatifs liés à notre alimentation et tendre vers la sobriété alimentaire. Cette pratique, qui s’inscrit dans une démarche de dé-consommation, vise notamment à limiter le gaspillage alimentaire, réduire les circuits longs et favoriser le localisme etc. Des préoccupations bien éloignées de celles populaires à date.

C’est la thèse que développe l’étude de Valérie Nicolas-Hémar, professeure au sein du M2MI, et Liselotte Hedegaard. Au cours de leurs recherches, elles démontrent qu’il existe une question de compatibilité entre plaisir, « bien-vivre » et sobriété alimentaire. Des ressorts philosophiques mêlés au marketing, entre le besoin essentiel et la consommation épicurienne, nous vous invitons à lire leur écrit, disponible ici.