Puisque chacun d’entre nous à besoin de se déplacer, l’engorgement des villes devient une préoccupation mondiale. La pollution et ses effets de plus en plus visible font prendre conscience aux consommateurs qu’il est temps d’adopter de nouvelles habitudes. Mais les nouvelles habitudes ne seront pas adoptées au détriment du bien être personnel de chacun. Les solutions sont donc à trouver pour donner envie à chacun de changer.

Les transports collaboratifs

Ils se développent depuis quelques années et notamment grâce à la création de l’application Blablacar, qui a remis au gout du jour l’idée de faire du stop. Blablacar ne représente pas une innovation dans son terme strict mais a permis de révolutionner les déplacements. Elle a permis à des personnes de voyager ensemble en faisant des économies et en limitant la pollution. Ce concept a marché car le bien-être du consommateur n’a pas été entaché, l’usager a un confort de transport identique à celui qu’il peut retrouver dans sa voiture et peut faire des économies pour le même trajet.

Les transports en libre circulation

Les vélos sont le transport le plus marquant de cette mobilité en libre-service de ces dernières années, toutes les grandes villes possèdent aujourd’hui leur réseau de vélos. La voiture électrique en libre-service c’est également vite imposée au cœur de nos villes. Ne permettant pas de réduire les embouteillages mais ayant un impact positif sur la pollution et permettant aux usagers de pouvoir utiliser une voiture que lorsque qu’ils en ont la nécessité. Néanmoins par sur que l’aspect écologique ait été le point déterminant de son adoption par les consommateurs. Nous voyons maintenant, depuis quelques mois l’apparition de scooter électrique en libre-service et sans borne de rechargement. Il s’agit ici d’une grande nouveauté puisque les vélos et les voitures nécessités toujours un point précis de dépose. Le scooter peut donc être utilisé dans les mêmes conditions que s’il appartenait à l’utilisateur, il est électrique est permet un impact positif sur la pollution et les nuisances sonores. Les vélos adoptent aujourd’hui ce même type de fonctionnement, il n’est plus nécessaire de les déposer à un point fixe, ils peuvent être déposés partout en gardant à l’esprit les règles de circulation.

Et demain ?

Se déplacer en volant ? Dans des trains à 1000 km dans des tubes enterrés ? Des solutions peut être disponibles dans quelques années. En attendant, une entreprise française propose une nouvelle solution. Un taxi volant sur l’eau à mi-chemin entre velib’ et UBER. A mi-chemin car il nécessite des bornes de chargement comme velib’ et un chauffeur comme UBER. Cette navette, c’est Seabubble, un petit vaisseau qui peut se déplacer sur l’eau grâce à son ergonomie. « Une fois les portes fermées et la Bubble sécurisée, elle recule pour sortir du ponton. Lorsque la Bubble atteint les 10 km/h, elle s’élève et commence alors à voler, évitant ainsi le mal de mer, les mouvements brusques ou le roulis des vagues. », explique son site internet. La ville de Paris est en pleine négociation pour que ce petit engin puisse circuler à 30km/h maximum sur la Seine. Il fonctionnerait alors comme UBER, vous réservez votre navette grâce à une application, vous vous rendez ensuite au ponton que vous avez choisi et votre Seabubble vous attend avec votre chauffeur, vous pouvez emmener 3 autres personnes avec vous et ainsi traverser Paris sans embouteillages, ni foule pour le prix d’une course en taxi. La Seabubble se recharge sur sa base et fonctionne uniquement à l’électricité, ne produisant ainsi aucune pollution.

Cette innovation pourrait régler bien des problèmes dans les villes. En effet, les fleuves coupent souvent les villes en deux et se déplacer d’un bout à l’autre peut vite devenir très compliqué. Avec le Seabubble vous avez la possibilité à Paris de vous déplacez de Bercy à la tour Eiffel en un temps record. Et si votre destination ne se trouve pas au bord de seine, il vous est toujours possible d’utiliser le vélo ou le scooter électrique pour toujours gagner votre temps de façon écologique.

Par notre étudiante Marine Simon