personnalisation bonbons

Bonbons et expérience consommation

Un Bonbon pensé différemment

La mise sur le marché d’une telle innovation part d’un constat simple, déjà depuis longtemps établie : la personnalisation des produits est un argument de vente puissant. En effet les possibilités de personnalisation d’un produit sont des moyens pour le consommateur de s’approprier le produit et de l’adapter à ses envies. L’exemple le plus parlant, adopté par des millions, est celui de l’Iphone, un produit unique, simple, mais aux fonctions personnalisables à volonté.

Toutefois dans le secteur des aliments ce type de démarche est complexe, autant sur le plan de la production que de l’organisation (la distribution notamment). Le caractère éphémère du produit alimentaire, les réglementations sanitaires, et plus généralement la production en masse, industrielle et standardisée sont des limites strictes à la personnalisation. L’initiative de lutti montre une compréhension de ses limites, et un détournement habile, un cas rare dans le monde des industries agro-alimentaires.

Le choix du produit est très intéressant et très adapté à la personnalisation. Il faut noter que des initiatives ont déjà été lancées dans ce sens : les étiquettes de Nutella, les inscriptions M&Ms, ou même les prénoms sur les bouteilles et canettes Coca-cola, mais à chaque fois, il n’y avait pas une réelle personnalisation du produit alimentaire en lui-même, simplement un gimmick au niveau du packaging ou de l’apparence de l’aliment. Ici la texture même du produit le prédispose à l'impression 3D, méthode de production alliant automatisation et personnalisation, une innovation en rupture avec les méthodes de production actuelles, et ouvrant à de nombreuses possibilités.

Les preuves d’un marketing cohérent

Un marketing assez spécial doit s’accompagner à ce type de démarche : il ne s’agit plus de mettre en valeur les qualités intrinsèques du produit, et de fait, 10€ pour un bonbon est une offre difficile à défendre auprès du consommateur. Le marketing doit mettre en valeur une expérience créative, et pour cause, le nom même du site : Lutti Lab Créatif, rappel très bien ces notions.

Au niveau de la perception client, ce produit fait appel à tout un imaginaire, tourné autour du jeu, de l’amusement, voire de la créativité. On retrouve dans la démarche une idée très intéressante : lier la production au produit, le “quoi” au “comment”, il ne s’agit plus seulement de produire un aliment fun, mais de le produire d’une manière fun.

Ainsi, il est aussi question de proposer au consommateur des possibilités plutôt que des certitudes, un espace de liberté, de personnalisation, plutôt qu’un ensemble de garanties. A ce niveau, le produit s’est accompagné d’un marketing événementiel fort, avec l’ouverture d’un pop-up store innovant et créatif, dans lequel la personnalisation et la créativité ont prit une grande place.

Les possibilités marketing offertes par l'impression 3D

D’une manière plus spécifique, il faut noter que l’utilisation de l’imprimante 3D dans le domaine alimentaire se concrétise (voir l’imprimante Focus 3D de ByFlaw). Cette tendance pourrait être un outil pour la personnalisation de l’alimentaire : un extrême serait d’imaginer une société dans laquelle les industries vendraient des filaments d’impression aux saveurs diverse, et ou le consommateur n’aurait qu'à télécharger sa recette. Une vision qui n’est toutefois pas en passe de se démocratiser, en particulier dans un pays aussi gastronome que la France, où la cuisine s’exprime dans ses dimensions artistiques, culturelles et sociales.

Sur un autre point, c’est une démarche qui prend le consommateur comme un élément actif du processus de production, avec la personnalisation comme prétexte. C’est un exemple de toute une gamme d’innovation et de stratégies qui impliquent le consommateur, lui propose d’agir, ici de manière créative, ailleurs socialement ou environnementalement. Et c’est là, je pense, une initiative intelligente, c’est une manière de reconnaître la puissance du consommateur, de l’écouter, d’aller vers lui et pas uniquement de l’analyser pour prévoir son comportement de consommation.

Pour finir, pourquoi ne pas aller plus loin ? Lutti pourrait proposer directement des initiatives de Crowdsourcing, avec concours de design de bonbon. Aujourd’hui, le crowdsourcing crée des encyclopédies (Wikipedia), des cartes géographiques (Safecast), et des algorithmes misant en bourse des millions de $ (Quantopian), alors pourquoi pas créer des bonbons ?

Par notre étudiant Dylan Brançon


Pokémon go

Pokémon Go, un modèle économique innovant

En 2016, une des innovations les plus marquantes se nomme « Pokémon Go »

Pokémon Go est une application de jeu mobile en réalité augmentée qui a connu un succès fulgurant. Ce jeu a su se détacher des jeux à succès « classiques », d’une part grâce à son côté « free to play » (gratuit à jouer) et d’autre part grâce à son côté « mainstream-friendly » qui se traduit par « faire sortir les joueurs ».

Néanmoins, par quels moyens l’application mobile Pokémon Go a-t-elle réussi sa stratégie marketing ?

Pokémon Go, apparu en été 2017, a été créée par Niantic, une start-up de San Francisco. L’application a dépassé les 50 millions de téléchargement dans le monde, une semaine après sa sortie selon SensorTower. Basé sur une étude de marché d’application mobile de jeu, Pokémon Go aurait battu le record du nombre de téléchargement en une très courte durée. Une analyse de son business model permettrait de mieux comprendre un tel succès.

Tout d’abord, l’un des facteurs clés de différenciation de l’application de jeu mobile Pokémon Go repose sur son originalité et sa force de proposition du produit. Les développeurs ont tout d’abord réussi à associer une expérience imaginaire à celle du réel : localisation de Pokémons via une carte interactive par exemple, ou encore visualisation des Pokémons à travers la caméra de son appareil.

Puis, pouvoir échanger et communiquer librement avec des utilisateurs inconnus est également nouveau puisque sur d’autre application mobile, les utilisateurs sont fréquemment invités à communiquer uniquement aux contacts déjà existant en provenance de leur base de données. La troisième plus-value est d’autant plus innovante lorsqu’on parle du « walk and play », une incitation pour les utilisateurs à jouer d’une nouvelle manière.

Jouer à Pokémon Go ne signifie plus jouer en restant assis derrière un écran, mais jouer en marchant pour trouver des Pokémons et rencontrer d’autres « dresseurs » de Pokémon. Grâce à ces trois forces de propositions innovantes, l’application a su clairement se distinguer des autres jeux mobiles.

Une application novatrice

Par conséquent, en se démarquant des jeux mobiles déjà existants, ou dit « plus classiques », et accompagné de son nouveau concept innovateur du « walk and play », Pokémon Go a su se démarquer à l’échelle mondiale et révolutionner le business model des jeux mobiles. À travers ce mélange de génération et de réalité virtuelle, le jeu a su créer un véritable engouement planétaire.

Le succès mondial du jeu ne s’est pas seulement fait sur le contenu en lui-même mais aussi par le biais d’une implémentation de standardisation stratégique, a contrario d’une stratégie d’adaptation plus commune. De part cet équilibre entre l’opportunisme des développeurs à se placer sur le secteur de la réalité virtuelle et à atteindre le monde entier, Pokémon Go n’usurpe pas son titre d’innovation 2016.

Un an après sa création, John Hanke, le PDG de Niantic, avait annoncé trois séries de mises à jour pour apporter plus de nouveautés sur Pokémon Go en 2017. Saura-t-il combler les utilisateurs et en attirer de nouveau ? Phénomène éphémère ou révolution digitale ?

Par notre étudiante : Hélène Zhu 


Ampy Move, plus qu’une batterie portative…

Le nouveau chargeur portatif et écologique : l’innovation qui produit de l’énergie à travers la pratique sportive.

Lancé en 2016 par une entreprise basée dans l’Etat d’Illinois aux Etats-Unis, Ampy Move est une innovation qui s’est inspirée d’un produit déjà existant : les chargeurs portatifs.

L’idée de ses fondateurs était d’apporter une touche durable et écologique à ce type de produit.
Ampy est ainsi un chargeur de batterie portable capable de se recharger grâce à l’énergie produite par l’utilisateur pendant qu’il se déplace ou pratique des activités physiques. Le produit transforme l’énergie cinétique du mouvement en alimentation pour les smartphones et portables. Cela est possible grâce à deux inducteurs présents à l’intérieur du chargeur qui permettent de transformer l’énergie dégagée en source d’énergie utilisable pour les dispositifs.

Cette énergie est envoyée à une batterie en lithium-ion présente à l’intérieur d’Ampy qui est capable de charger entièrement un iPhone 6 par exemple. Le temps de recharge est équivalent à celui d’une recharge classique. Ampy Move est un produit hybride car il permet également d’être branché à une prise par une sortie USB. Par exemple, une heure d’exercice peut produire entre 1 et 5 heures de recharge de smartphone (cela dépend bien évidement de l’utilisation).

Le design du produit est ergonomique, sa conception est adaptée aux courbes du corps humain pour pouvoir être porté facilement dans la poche et ainsi capter aux maximum l’énergie cinétique dégagée par les mouvements de locomotion. Toujours dans cette idée d’ergonomie et de confort pour l’utilisateur, Ampy est conçu pour être imperméable à la sueur.

Le produit est distribué essentiellement sur le site web de la société, mais le consommateur peut trouver le produit également sur Amazon ou dans d’autres sites de vente en ligne. Certains magasins de sport aux USA proposent le produit à vendre dans leurs rayons « running ». Il est commercialisé à un prix moyen de 75 dollars. L’entreprise communique sur des réseaux sociaux et par le biais de certaines campagnes d’affichage dans des magasins « fitness ». D’importants magazines comme Forbes ont cité le produit pour son innovation et sa praticité.

La segmentation est le style de vie sain et actif. Pour la cible, se sont des personnes actives, mobiles et connectées aux nouvelles technologies. La préoccupation pour le développement durable est associée à la politique du produit puisque Ampy permet l’auto-production d’énergie par le simple effort physique.

Ampy peut produire de l’énergie partant de l’effort physique de l’utilisateur ainsi cela peut être un facteur de motivation à la pratique d’exercices physiques. De la motivation à pratiquer plus d’exercices ou tout simplement la motivation de s’y mettre. Dans une société exposée aux stress de la vie contemporaine, la pratique régulière d’une activité physique s’avère très bénéfique à la qualité de vie des individus. La liaison entre technologie, activité physique et environnement est un sujet d’actualité et en parfaite adaptation aux tendances du marché.

Ampy Move est une affaire à suivre !

Par notre étudiant : Eduardo Balaciano Dourlen


parapluie Oombrella

Oombrella : un parapluie 3.0

L'Oombrella, le parapluie connecté

Combien de personnes se retrouvent sans leur parapluie justement quand elles en ont besoin ? Combien de fois oublie-t-on son parapluie au restaurant ou dans le train ? L’Oombrella, nouvel objet connecté a été présenté par Wezzoo au CES 2016, répond à ces questions.

L’Oombrella est un parapluie 3.0 : un parapluie intelligent et connecté qui fonctionne grâce aux smartphones connectés en Bluetooth à la carte météorologique collaborative Weezzo. Ce parapluie tient informé des changements climatiques et récolte lui-même un certain nombre de données grâce aux capteurs intégrés dans son manche :

- l’humidité

- l’exposition UV

- la température

- la pression

- la luminosité

En plus de ce travail de récolte et d’analyse des données, la véritable valeur ajoutée de l’Oombrella se trouve dans d’autres fonctionnalités utiles : il envoie une notification à son propriétaire un quart d’heure avant l’arrivée de la pluie « "Emmène-moi avec toi, il va pleuvoir dans 15 minutes", et l’alerte aussi s’il l’a oublié quelque part. En moyenne, 10 millions de parapluies sont jetés par an. Ce secteur est souvent en manque de qualité et les problèmes sont récurrents.

L’Oombrella propose des solutions et constitue une réelle innovation sur ce marché.

C’est grâce à une campagne de crowdfunding que Weezoo se lance dans la commercialisation de l’Oombrella. En attendant son lancement officiel, les prototypes du parapluie et les premières éditions sont proposés en tant que contrepartie à la participation au projet. Trois couleurs du parapluie sont disponibles : le modèle « Shiny », ou un modèle « White Edition » plus élégant, ou le plus classique le « Black Edition ». Y sont également proposées plusieurs tailles : le format classique ou le format de poche (pliable). Un autre atout du parapluie est son embout universel pour y accrocher une caméra de type GoPro pour admirer la vue du ciel.

Maintenant, il ne manque plus qu’à tester le parapluie en condition réelle !

Par notre étudiante : Clémentine Ferrer


Conférence : Que mangerons-nous demain ?

On mange quoi demain ?

Tendances et paradoxes du marketing alimentaire

Le Master 2 Marketing de l'Innovation de la Faculté Jean Monnet organise le Mercredi 8 mars sa conférence annuelle, réunissant professionnels, professeurs et étudiants autour d'un thème qui sera cette année : FOOD !
Fast Food, slow food, food porn, food truck, raw food, bio, veggie, vegan, zero waste, insta ready...
Quel sera la mode alimentaire de demain ?
Le marketing alimentaire influence notre consommation : chaque jour, des tendances alimentaires surgissent, chaque jour, de nouvelles références intègrent nos supermarchés, chaque jour de nouveaux produits arrivent dans nos assiettes.

Mettons nous à table pour analyser notre consommation actuelle et ses influences ainsi que prospecter sur les tendances de demain. Notre objectif sera de décrypter ces tendances pour proposer un marketing alimentaire innovant en accord avec les consommateurs, notre société et notre environnement.
Au menu :

17: 00 Hors d’œuvre
par Lydianne Nabec, co-directrice du M2MI et VP politique numérique de l'université Paris-Sud

17:10 Entrée en matière avec Marie-Eve Laporte, Maître de conférences à l'IAE de Paris

17h:40 Table ronde : “Prends en d’la graine !” 
Top Chefs : Guillaume Damée / Natacha Collet-Micheletti
Que mangerons nous demain ? Rejoignez des experts du marketing et une cheffe veggie pour discuter des nouvelles tendances, des alternatives de consommation et du futur du marketing alimentaire.

18:30 Trou Normand

18:40 Table ronde : “Mettons les bouchées doubles.”
Top Chefs : Julie Hermann /Anne-Laure Vincent
Le monde est-il prêt ? Échangez sur les facteurs influençant l’achat alimentaire et les modes de distribution émergents.

19:40 Séance Pitch Cuisine 3.0
Challenge innovation SEB par les étudiants du Master M2MI

20:10 Le Mot de la Faim

20h30 Open bar + Free food

Plus d'informations : Sur Eventbrite ou sur Facebook 


panelsDepuis un certain temps maintenant, les panels sont devenus indispensables dans les prises de décisions marketing et communication dans les différents univers où ils sont utilisés, que ce soit dans la grande distribution ou encore dans le monde des médias.

A la lecture de ce manuel écrit par Jean-Marc Décaudin et Thierry Saint Martin (Édition Pearson), on se rend compte que cet ouvrage n’est pas seulement théorique. Il est aussi très pratique, au point d’avoir de temps en temps des cas précis sur ce thème des panels. Par exemple, on y apprend que de nombreuses enseignes ne veulent pas travailler dans les sociétés de panels. On y apprend alors que la très connue chaine de magasin de distribution américaine Walmart avait longtemps rejeté les panels distributeurs, au point de ne plus vouloir travailler avec eux. Ce n’est qu’après quelques années de mise à l’écart que Walmart a bien voulu reprendre le travail avec les panels.

Pour chaque type de panels (distributeurs, consommateurs et d'audiences), les auteurs tendent de répondre à plusieurs questions :

  • « Qu’est-ce qu’un panel ? »
  • « Quelles sont les différents types de panels ? »
  • « A quoi sert un panel ? »

La présentation des panels n’est pas cantonnée à ce qu’il se fait aujourd’hui, le livre traite aussi de ce qu’il va se passer dans le futur, avec notamment les changements d’habitudes de consommations provoqués par les nouvelles technologies. Ainsi, la question du commerce sur internet est abordée, avec la question précise des drives, qui changent considérablement la donne pour les panels et la constitution de ces derniers. Les nouvelles pratiques des distributeurs ou encore les panels dit « single source », les panels d’avenir, sont d’autres thèmes abordés par les auteurs.

En conclusion, les théories abordées par les auteurs de cet ouvrage, l’approche pratique ainsi que les exemples de cas font de ce dernier un manuel indispensable pour tous les étudiants en marketing et communication d’écoles de commerce ou d’universités (qu’ils soient en Web Marketing, en Data, en Chef de produit, …) et pour les professionnelles travaillant en marketing ou communication.

- par Alexandre Antunes

La vision des panels par Jean-Marc Décaudin

A travers l’ouvrage Les Panels, Jean-Marc Décaudin et Thierry Saint-Martin nous retracent de A à Z toutes les facettes des différents types de panels existants aujourd’hui : les panels distributeurs, consommateurs, d’audience et la recherche de la Single Source.  Il est question ici de découvrir pourquoi, comment et pour qui les entreprises utilisent les panels quotidiennement.

Les panels sont indispensables aux différentes équipes Marketing, Commerce et Prévisions des entreprises pour comprendre leurs positionnements au sein du marché et parmi leurs concurrents, comprendre et anticiper les évolutions passées et à venir, actionner les bons leviers et prendre les bonnes décisions, toujours dans le but de pérenniser l’entreprise.

Néanmoins, les panels ont leurs limites. C’est pourquoi l’utilisation de plusieurs panels à la fois permet de combler les limites de chacun pour avoir une vision globale et complète du marché. Nous pouvons donc dire que les conclusions tirées de ces informations sont très précises et donnent donc une réelle vision du marché étudié. C’est pourquoi aujourd’hui, quasiment toutes les entreprises utilisent les panels quotidiennement.

Les entreprises cherchent à bâtir le panel parfait, la Single Source : un panel complet, exhaustif, qui offre une vision à 360° en prenant en compte toutes les facettes du marché, du consommateur, des médias. C’est donc un réel défi pour les panélistes, puisque notre univers commercial, social, culturel est en perpétuelle évolution.

L’évolution quotidienne et toujours plus rapide des technologies, notamment au niveau de la collecte de données, est non négligeable pour les entreprises qui se doivent de suivre les tendances pour ne pas être évincées du marché.
C’est tout d’abord grâce à cette évolution rapide qu’il a été possible de faire évoluer la manière dont on collecte les données et dont on crée les panels; mais surtout la volonté grandissante d’approcher au plus près la Single source.

Pour être plus précis, Décaudin nous dresse le bilan des nouvelles manières d’acheter : le m-commerce (via mobile), le f-commerce (via Facebook), le drive, même le hard discount évolue. Certaines techniques commerciales prennent toujours plus d’ampleur, certaines sont révolues à l’heure actuelle, et d’autres techniques sont en adoption, comme le phygital ou l’extension d’applications sociales au commerce comme Snapchat par exemple. Précisons que le Social selling est une méthode qui est de plus en plus utilisée par les marques puisqu’elle fait réellement ses preuves.

 

- par Emel Erdogan

 

Références :

  • Les Panels – Jean-Marc Décaudin, Thierry Saint-Martin, Edition Pearson
  • http://www.lsa-conso.fr/le-phygital-c-est-quoi,231204
  • http://www.lsa-conso.fr/snapchat-nouvel-outil-drive-to-store-aux-mains-des-marques,235338
  • http://www.bonnegueule.fr/digital-modifie-maniere-consosmmer-la-mode/

Business Game Decathlon: Decat'Life

L’équipe Voyage au bout de soi-même, composée de François, Pierre-Alain, Sergul et Stéphanie est heureuse de vous présenter Decat’Life.

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Decat’Life qu’est-ce que c’est ?

C’est avant tout un système de web-série mettant en scène des duos client/collaborateur de Decathlon réunis autour de la même passion.

Concrètement, il s’agit d’un concours dans lequel fans et collaborateurs sont invités à partager à travers une vidéo leur univers de sportif passionné, leur rapport avec Decathlon, ses marques passion, ainsi que la manière dont celles-ci les aident au quotidien à se réaliser.

Mais c’est aussi un concours permettant à Decathlon d’identifier ses futurs ambassadeurs parmi ses clients et collaborateurs les plus fidèles. Le processus de sélection s’articule en plusieurs étapes clés facilitant ainsi la sélection qui se fera de façon naturelle. En effet, clients et collaborateurs seront dans un premier temps invités à envoyer une vidéo où ils devront promouvoir leur sport. Puis les passionnés sélectionnés seront contactés pour être au centre d’un épisode de la série Decat’life. Seront formés des duos de clients et collaborateurs par affinités et univers communs. Chaque duo devra convaincre les internautes pour accéder à l’étape suivante. Enfin, les finalistes auront carte blanche pour convaincre le jury dans une dernière vidéo. Il ne restera donc qu’un duo par marque passion à la fin.

Les duos sélectionnés deviendront donc les ambassadeurs de leur sport et auront pour mission de représenter Decathlon à travers sa marque passion. Ils continueront leur web-série tout au long du programme et seront en charge de l’animation des communautés de la marque.

Quels avantages pour les ambassadeurs ?

Pour les ambassadeurs c’est l’opportunité d’être reconnu par Décathlon et de voir leur amour de la marque récompensée. C’est aussi l’occasion de participer à quelque chose de grand en partageant sa passion pour le sport. Ainsi, nous proposons une expérience humaine faisant des clients Décathlon les héros de demain.

Le programme offrirait une valorisation importante des ambassadeurs. Ces derniers auront une vraie place dans l’organigramme et pourront participer aux décisions du groupe. Des avantages et des récompenses sont également prévues.

Quels avantages pour Decathlon ?

Pour Décathlon les avantages sont multiples. Decat’life est un projet à long terme ne nécessitant pas d’investissement élevé et exploitant au maximum le format digital. Le concept permettrait la création d’un programme ambassadeur simultané pour toutes les marques passion et la fédération de celles-ci comme passerelle et vivier pour la promotion de Decathlon. Enfin c’est avant tout l’occasion pour Decathlon de bénéficier d’égéries capables de représenter leurs marques-filles.

 


Clients et collaborateurs d'aujourd'hui, Ambassadeurs de demain - Conférence

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Guillaume Damée, Mathilde Goletty, Julie Hermann et Lydiane Nabec

Avec le développement d'Internet et des Réseaux Sociaux, les entreprises sont aujourd'hui confrontées à de nouvelles problématiques de communication. Celles-ci ne sont plus totalement maitresses de leur image et une mauvaise expérience client peux rapidement aboutir à un Bad Buzz.

Avant le développement d’internet, un consommateur pouvait partager son expérience avec environ 6 personnes ; alors qu’aujourd’hui il peut en atteindre près de 600. Le partage de l’information est donc devenu un vecteur non négligeable du développement des entreprises. Ces dernières l’ont bien compris et cherchent donc à tirer profit de ce moyen de communication, notamment en créant leur communauté de marque ou en exploitant celle déjà existante. Mais au-delà de la simple communauté, la tendance est aujourd’hui aux ambassadeurs qui représentent un réel atout pour les marques.

Mais contrairement à ce que l’on peut croire, il n’est pas chose facile d’instaurer une communauté de marque solide et encore moins d’identifier des ambassadeurs fidèles.

Après avoir travaillé sur ce thème tout au long de l’année, les étudiants du M2Mi ont organisé une conférence sur la question afin d’approfondir le sujet avec des intervenants experts. Le 4 Février 2016, nous avons donc eu la chance de recevoir Mathilde Gollety, Docteur en Sciences de Gestion et Professeur à l’Université Panthéon Assas ; Julie Hermann, spécialiste des études Shoppers depuis 2000 et enfin Guillaume Damée, spécialiste en Marketing Digital.

Mathilde Gollety a fait le point sur l’importance pour les entreprises de s’adapter aux consommateurs devenus SOLOMO (Social, Local et Mobile), dans une introduction consacrée à l’évolution des technologies et à leur impact sur la relation client. On retiendra surtout que « la multiplication des contacts entre les clients et les marques oblige ces dernières à être plus sincères ».

Pour Julie Hermann, qui s’interroge sur l’avenir des formes de communications traditionnelles, au-delà de la seule relation digitale il est important pour les marques de s’adapter aux nouvelles habitudes des shoppers sur les points de vente physiques. C’est pourquoi, ces dernières tendent de plus en plus à se digitaliser en réinventant le magasin physique et l’acte d’achat. C’est ce qu’on appelle la phygitalisation. Nespresso l’a bien compris, et propose ainsi dans sa boutique des Champs Elysées un Cube qui permet aux clients d’acheter leurs capsules même quand le magasin est fermé. Il serait donc faux de penser que la digitalisation risque d’entrainer la mort des points de ventes physiques

Enfin, l’intervention de Guillaume Damée a permis d’aborder le sujet des communautés et des ambassadeurs de façon plus concrète via l’évocation de nombreux exemples tels que la communauté de Nike, de Starbucks ou même de Nutella.

Parmi les communautés de marques qui existent aujourd’hui, certaines ont été créées par l’entreprise elle-même grâce à des supports de communications. On pense notamment à la communauté des clients de Starbucks Coffee réunis sur le site My Starbucks Idea ou encore au club de Nespresso. Ces grandes marques ont réussi le pari de regrouper leurs clients autour d’une même passion, ce qui n’est pas forcément le cas de tous.

Certaines entreprises ont en revanche eu la chance de voir naitre leur communauté de façon naturelle. Elles sont généralement bien plus fortes et durables que celles créer par l’entreprise car c’est l’amour qu’ont les membres de la communauté pour la marque qui les incitent à la promouvoir et à la défendre. A l’instar des membres de la communauté de Nutella qui n’ont pas hésiter à soutenir la marque lors du débat sur la présence d’huile de palme dans le produit.

Même si une communauté est difficile à mettre en place, elle peut être source de nombreux avantages pour la marque lorsqu’elle est bien exploitée. Comme en témoigne l’exemple d’Harley Davidson qui fut sauvée par sa communauté.

RENDEZ-VOUS SUR LE COMPTE TWITTER DU MASTER @Master2MI POUR REVOIR LES MOMENTS FORTS DE LA CONFERANCE.

Tous les étudiants du M2MI remercient chacun des invités pour leur intervention riche en enseignement. Un grand merci également à Lydiane NABEC, notre professeur pour nous avoir donné la chance d’organiser cette conférence et pour son implication dans la réalisation de celle-ci.


Votez pour Les Tortues Ninja

Comme les années passées, le M2MI participe au challenge Studyka organisé cette année par Decathlon. Plus d'une centaine d'équipes ont tenté leur chance et parmi elles, 4 font partie de la promotion 2015-2016.
Après de longs mois de travail acharné, un seul projet a retenu l'attention de Decathlon. Pour cette 5ème saison, le groupe "Les Tortues Ninja" a réalisé une vidéo expliquant leur concept.

L'idée, un tchat communautaire permettant aux clients de poser leurs questions sur la plateforme et d'obtenir des réponses immédiates, expertes et personnalisées. Les réponses seront apportées par des ambassadeurs, clients et collaborateurs, experts et passionnés. Ces derniers seront choisis au préalable par Decathlon selon certains critères. Ils devront être amoureux de la marque, engagés sur les réseaux sociaux et passionnés. Les tortues ninja ont alors pensé à l'application "Share Your Sport". Depuis un smartphone, une tablette ou un ordinateur, les personnes pourront interagir entre elles mais aussi créer des événements sportifs pour partager leur passion à plusieurs, parce que "une passion, ça se partage" !

Aujourd'hui, et jusqu'au 22 Février 12h, l'équipe compte sur votre soutien pour faire partie des 5 équipes finalistes. Pour leur permettre d'aller à Lille rencontrer la direction et offrir un chèque à l'ASLAA, elle a besoin de vos votes (puisque Decathlon choisira les équipes ayant le plus de like sur leur vidéo). Likez notre vidéo et faites tourner le lien pour que les tortues ninja puissent accéder à la phase finale avec leur concept "Share your sport" !!!

Nous vous donnons donc rendez-vous sur ce lien afin de voter pour nous (la vidéo des Tortues Ninja et pas une autre, je vous vois venir bande de petits filous !)

http://www.studyka.com/fr/juries/364/votables

On compte sur vous !
M2MI, tous solidaires !

Merci à tous !

S0152403
Les Tortues Ninja